En dépit d’une situation délicate et de conditions socio-professionnelles souvent critiques, La Presse continue d’éclairer l’élite tunisienne. Tarak Cherif, président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), raconte son histoire avec notre journal.
« Le journal La Presse est une question de nostalgie, d’habitude, il fait partie de mes rituels quotidiens. Depuis mon enfance, j’étais féru de lecture et grand consommateur de l’actualité. Le journal La Presse était indispensable pour moi.
Au fil des années, La Presse a été témoin de mon intérêt porté à la situation sociale, économique et politique dans le pays.
Aujourd’hui il m’est difficile de voir un grand journal sombrer dans l’instabilité et la précarité. Ce n’est pas une question financière, c’est une question d’histoire, de patrimoine et de valeurs à sauvegarder, car cette institution fait partie de la mémoire tunisienne.
Avec une histoire qui remonte à plusieurs décennies, ce journal est un véritable trésor de connaissances accumulées au fil du temps.
Chaque page jaunie et chaque encre décolorée sont des vestiges d’une époque révolue, mais toujours présents pour nous rappeler les événements, les idées et les émotions qui ont façonné notre quotidien.
L’importance de La Presse réside dans sa capacité à transmettre des informations précieuses, des réflexions profondes et des récits captivants. Sa longévité témoigne de sa pertinence continue, de son rôle dans la préservation de la mémoire collective et de sa contribution essentielle à la diffusion de la connaissance. En tant que gardien de l’histoire, ce journal doit être préservé coûte que coûte ».
